27 mai 2008

Magistrats

1. Identification du fonds

Intitulé / analyse

Magistrats : statut (1810-1992), recrutement et formation (1864-2009), carrière (1894-2004), discipline (1949-2006).- 1071,3 ml

Dates

De 1810 à 2009.

Importance matérielle et support

Les archives conservées représentent 1071,3 ml. Elles sont sur support papier.

 

 

2. Contexte

Nom du producteur

Sous-direction des ressources humaines de la magistrature (A), ou les structures qui l'ont précédée.

Histoire administrative

Dans l'Ancien Régime, les offices de judicatures étaient devenus vénaux et héréditaires. Cette situation disparaît lors de la nuit du 4 août 1789 et la Constituante établit le système de l'élection pour le recrutement des magistrats. Ce régime a duré jusqu'au Consulat, qui charge le pouvoir exécutif de la nomination des membres des tribunaux de district, l'élection étant maintenue pour les juges de paix. Depuis le premier Empire, le système de nomination par le pouvoir central, avec des modalités variables suivant les époques, n'a plus été abandonné. Jusqu'au début du XXèmesiècle, les règles de nomination des magistrats sont contenues dans les articles 64 et 65 de la loi organique du 20 avril 1810.

Pour être membre d'un tribunal civil, d'une cour d'appel ou de la Cour de cassation, il suffit de remplir trois conditions : une condition d'âge, variable suivant la juridiction et la fonction ; une condition de formation juridique (exigence du diplôme de licence en droit), et une condition d'expérience professionnelle (stage de deux ans au barreau d'une cour d'appel).

Ces conditions se révéleront insuffisantes mais l'idée d'un examen d'entrée est délicate à faire accepter. C'est seulement par un décret du 13 février 1908 qu'un examen est organisé, qui apparaît comme un véritable concours. Pour être admis à s'y présenter, il faut dans le dernier état de la législation, remplir les conditions d'âge et de diplôme, accomplir un stage d'un an à un barreau (donc avoir réussi depuis 1941 l'examen d'aptitude à la profession d'avocat), justifier enfin d'un stage d'un an au ministère de la Justice ou dans un parquet, ou de deux ans dans une étude d'avoué. L'accès à la magistrature est ouvert aux femmes depuis 1946. Il faut ajouter qu'un certain nombre de personnes peuvent être nommées sans passer le concours, et qu'en raison des remaniements successifs de l'organisation des tribunaux civils de première instance, on a fait souvent appel à ce recrutement latéral.

La Constitution du 4 octobre 1958 expose dans son titre VIII, "de l'autorité judiciaire", plusieurs grands principes : le président de la République est garant de l'indépendance de l'autorité judiciaire ; il est assisté par le conseil supérieur de la magistrature ; les magistrats du siège sont inamovibles. (Les magistrats du siège [ceux qui jugent] ne peuvent être destitués, suspendus ou déplacés que dans les conditions prévues par la loi, à la différence des magistrats du parquet [ou ministère public, ceux qui requièrent l’application de la loi] qui restent soumis à l’autorité hiérarchique du garde des sceaux.)

Le statut des magistrats est plus précisément défini par l'ordonnance n° 58-1270 du 22 décembre 1958, complétée par le décret n° 58-1277 et modifiée ultérieurement par plusieurs lois organiques. Le recrutement (concours d'entrée à l'école nationale de la magistrature ou intégration directe), les incompatibilités, les obligations (réserve...), les règles de l'avancement (commission d'avancement), la cessation des fonctions sont les mêmes pour l'ensemble des magistrats. Il existait cependant de notables différences entre les magistrats du siège et ceux du parquet pour la nomination et le régime disciplinaire. En ce qui concerne les magistrats du siège, le conseil supérieur de la magistrature (C.S.M.) donnait un avis sur les propositions de nomination faites par le garde des sceaux et avait un pouvoir de présentation pour la nomination de conseiller à la Cour de cassation ou de premier président de cour d’appel ; en matière disciplinaire, le C.S.M. statuait comme conseil de discipline. Quant aux magistrats du parquet, leur nomination intervenait par décret du chef de l’Etat sur proposition du garde des sceaux et n’était pas soumise pour avis au C.S.M. ni à sa proposition pour les plus hauts postes. Par ailleurs, existait une commission de discipline du parquet qui n’offrait pas les mêmes garanties que le C.S.M.

La réforme constitutionnelle du 27 juillet 1993 opère des modifications importantes, surtout en ce qui concerne les magistrats du parquet. Désormais le conseil supérieur de la magistrature comprend deux formations : l’une compétente à l’égard des magistrats du siège et l’autre, nouvelle, compétente à l’égard des magistrats du parquet. Pour les magistrats du siège, elle fait des propositions pour les nominations à la Cour de cassation, pour celles de premier président de cour d’appel et celles de président de tribunal de grande instance, les autres nominations sont faites sur son avis conforme. Pour les magistrats du parquet, elle émet un avis sur les nominations. En matière disciplinaire, elle statue toujours comme conseil de discipline des magistrats du siège et pour les magistrats du parquet elle émet un avis sur les sanctions disciplinaires envisagées.

Complétant ce dispositif, les dispositions de la réforme constitutionnelle du 25 juin 2001 (loi organique n°2001-539) touchent à la structure de la carrière, à la durée de l'exercice de certaines fonctions, à l'accroissement du nombre et des compétences des magistrats placés, à l'arbitrage, au fonctionnement de la cours de cassation, à la discipline et au conseil supérieur de la magistrature.

L'ordonnance du 22 décembre 1958 créa le centre national d'études judiciaires (C.N.E.J.) destiné à assurer la formation professionnelle des futurs magistrats. Les élèves reçurent le nom d'auditeurs de justice. Le C.N.E.J. était un établissement public relevant du garde des Sceaux. La loi du 10 juillet 1970 substitua au C.N.E.J. l'école nationale de la magistrature (E.N.M.), chargée d'assurer la formation professionnelle des auditeurs de justice ainsi que l'information et le perfectionnement des magistrats. L'entrée à l'E.N.M. peut se faire par concours ou sur titres.

Selon la Constitution de 1958, le pouvoir disciplinaire est exercé, pour les magistrats du siège, par une formation compétente au sein du conseil supérieur de la magistrature (C.S.M.) qui statue comme conseil de discipline et est alors présidée par le premier président de la Cour de cassation ; pour les magistrats du parquet et de l’administration centrale, le garde des Sceaux dispose du pouvoir disciplinaire, il existe cependant une commission de discipline qui donne son avis sur les sanctions envisagées. La loi constitutionnelle du 27 juillet 1993 introduit au sein du C.S.M. une nouvelle formation compétente à l’égard des magistrats du parquet et de l’administration centrale, qui donne son avis sur les sanctions disciplinaires.

 

 

3. Contenu et structure du fonds

Présentation du contenu

Cet ensemble documentaire comprend les types de documents suivants :

◊ Concernant le statut des magistrats :

  • Les dossiers concernent des projets de réforme, des études, des statistiques et le suivi de l'application des textes. On trouve également des dossiers individuels de magistrats (préparation des détachements aux tribunaux permanents des forces armées et réintégration).

◊ Concernant le recrutement et la formation des magistrats :

  • Dossiers sur le fonctionnement du C.N.E.J., de l'E.N.M., sur l'organisation des stages et de la formation continue.
  • Dossiers relatifs à la mise en place des conciliateurs.
    Les conciliateurs sont des personnes privées chargées de favoriser un règlement amiable des conflits, de donner des informations et des conseils. Ils sont choisis parmi des personnes ayant au moins cinq ans d'expérience dans le domaine juridique.
  • Documents de la commission de classement relatifs à l'intégration directe dans la magistrature.
    L'article 34 de l'ordonnance du 22 décembre 1958 institue une commission d'avancement chargée de dresser le tableau d'avancement ainsi que les listes d'aptitude aux fonctions. Elle examine également les demandes d'intégration directe à l'E.N.M. (auditeurs de justice) et dans la magistrature (candidats directs). Elle est composée du premier président de la Cour de cassation, du procureur général près la Cour de cassation, de l'inspecteur général des services judiciaires, du directeur des services judiciaires, de deux magistrats hors hiérarchie de la Cour de cassation, de deux premiers présidents et de deux procureurs généraux de cours d'appel, de dix magistrats élus par le collège des magistrats.
    On y trouve :
    • des dossiers de principe ;
    • des registres relatifs à l'intégration directe dans la magistrature ;
      ils se présentent sous deux formes : soit des registres de décisions de la commission par candidat (entrée nominative au nom du candidat) ; soit des registres de procès-verbaux de séances de la commission (classement chronologique) ;
    • des dossiers de candidats directs (demandes d'intégration directe dans la magistrature) ;
    • des dossiers d'auditeurs de justice non retenus ;
      les auditeurs de justice sont les élèves du centre national d'études judiciaires (à partir de 1958) ou de l'école nationale de la magistrature (à partir de 1970) recrutés par concours ou sur titres ; il s'agit ici de dossiers de candidats souhaitant intégrer directement le C.N.E.J. ou l'E.N.M ; ils doivent soit être docteurs en droit et avoir été pendant deux ans assistants des facultés de droit, soit être docteurs en droit et justifier de trois années d'inscription au tableau de l'ordre des avocats ou de trois années d'exercice de la profession d'avoué, de notaire ou d'avocat au Conseil d'Etat ou à la Cour de cassation ; les dossiers comprennent la requête de l'intéressé, le curriculum vitae, le bulletin du casier judiciaire, l'extrait du procès-verbal de la séance de la commission d'avancement, chargée d'examiner ces demandes et qui a rendu ici un avis négatif.
  • Dossiers de candidatures non retenues aux fonctions de juge de proximité.

 

◊ Concernant la gestion des carrières des magistrats :

  • Décrets et arrêtés originaux de nomination, détachement, attribution de fonction, mise à la retraite.
  • Fiches de carrière.
    On y trouve les renseignements suivants : nom, prénom, date de naissance, postes occupés (date, grade, échelon), date de mise à la retraite, parfois diplômes et décorations.
  • Dossiers de carrière.
    A partir de 1848, une nouvelle série de dossiers est créée : celle des dossiers personnels de magistrats. Assez insignifiants au début, ils grossissent à mesure que les dossiers de mouvements diminuent, car les pièces que l'on mettait à l'origine dans les dossiers de mouvements sont maintenant placées dans les dossiers personnels. Ils doivent contenir une notice individuelle rédigée par les chefs de cours, dont le cadre sert de présentations lors des vacances de postes, et s'étoffent des rapports, recommandations et plaintes concernant l'intéressé.
    Actuellement, les dossiers individuels sont constitués des documents suivants : fiche personnelle (état civil), recrutement (direct, titres, école...), notices annuelles (notations), vœux (changements de poste, retraite...), discipline (éventuellement), gestion (nomination, échelons, congés, maladies...).
  • Registres des fiches d'audience de magistrats à la Chancellerie.
    Il s’agit de registres contenant des fiches dactylographiées, rédigées soit par le sous-directeur de la Magistrature, soit par le directeur des Services judiciaires. Ces fiches (entre 1983 et 1994) élaborées suite à des entretiens avec des magistrats concernant leurs souhaits d'évolution de carrière ou des problèmes personnels, résument l’objet de l’audience, les souhaits du magistrat, l’appréciation du sous-directeur ou du directeur. Les chefs de cours évoquaient des cas individuels de magistrats de leur ressort. Aujourd’hui, cette pratique d’entretiens individuels de magistrats a cessé. Parfois courtes, généralement en style télégraphique, ces fiches apportent néanmoins un éclairage intéressant, parfois caustique, sur les desiderata de carrière des magistrats et l’appréciation qui en est faite par l’administration centrale.
  • et l'ensemble des dossiers de gestion des carrières (affectations des nouvelles promotions, mouvements, intégration, avancement, élections professionnelles) ainsi que les travaux de la commission d'avancement et ceux du Conseil supérieur de la magistrature.

◊ Concernant la discipline:

  • des plaintes contre des magistrats,
  • des dossiers disciplinaires.

 

 

4. Conditions d'accès et d'utilisation

Conditions d'accès

Sous réserve de l'application de la loi n° 78-753 du 17 juillet 1978, le délai applicable à ces archives est généralement libre sauf :

  • Dossiers de candidats : 50 ans à compter de la date de clôture (documents portant un jugement de valeur ou une appréciation sur une personne physique).
  • Dossiers de carrière : 50 ans à compter de la date de clôture (documents portant un jugement de valeur ou une appréciation sur une personne physique).
  • Registres des fiches d'audience de magistrats à la Chancellerie : 50 ans à compter de la date de clôture (documents portant un jugement de valeur ou une appréciation sur une personne physique).
  • Dossiers d'accidents de service : 50 ans à compter de la date de clôture (protection de la vie privée) ou 75 ans à compter de la date de clôture en cas de contentieux.
  • Travaux du conseil supérieur de la magistrature : 50 ans à compter de la date de clôture (documents portant un jugement de valeur ou une appréciation sur une personne physique).
  • Plaintes contre des magistrats, petites requêtes : 50 ans à compter de la date de clôture (documents portant un jugement de valeur ou une appréciation sur une personne physique).
  • Dossiers disciplinaires : 50 ans à compter de la date de clôture (documents portant un jugement de valeur ou une appréciation sur une personne physique).

 

 

5. Sources complémentaires

Sources complémentaires

  • Annuaire rétrospectif de la magistrature XIXe-XXe siècles (version 2010). Base de données réalisée par Jean-Claude Farcy avec la collaboration de Rosine Fry, Centre Georges Chevrier - UMR 5605 (Université de Bourgogne/CNRS).
    Consultable à l'URL : http://tristan.u-bourgogne.fr/annuaire/DossierWeb/accueil.html
    Présentation des carrières et des données d’état civil de l’ensemble de la magistrature française en fonction de 1827 à 1987.
  • Conseil supérieur de la magistrature (CSM). Les archives du CSM sont conservées dans les fonds d'archives de la Présidence de la République :
    • Présidence de la République, Vincent Auriol - René Coty. Conseil supérieur de la magistrature. 1844-1968. AN Paris 4/AG/ 578-682
    • Présidence de la République, Valéry Giscard d'Estaing. Conseil supérieur de la magistrature. 1958-1980. AN Paris 5/AG3/ 774-812
    La loi organique n° 2010-830 du 22 juillet 2010 relative à l'application de l'article 65 de la Constitution met fin à la présidence du Conseil par le Président de la République et à sa vice-présidence par le garde des sceaux.

7. Contrôle de la description

Contrôle de la description

Ministère de la Justice et des Libertés, Secrétariat général, Service de l'administration centrale, Département des archives, de la documentation et du patrimoine, novembre 2010.

 

 

Liste des cotes

 

◊ Statut (1810-1992).- 7 ml

 

Textes sur le recrutement, le statut, la carrière, la cessation de fonction des magistrats (1810, 1939-1971). AN Fontainebleau 19850211 Art 52-60 (3 ml)
Communicabilité : libre

Pétition concernant la réforme du statut des juges de paix (1948). AN Fontainebleau 20090436 (1 registre)
Communicabilité : libre

Dossiers concernant le statut et le recrutement des magistrats (1948-1990). AN Fontainebleau 19950375 (1 ml)
Communicabilité : libre, 50 ans pour les dossiers individuels (documents portant un jugement de valeur ou une appréciation sur une personne physique).

  • Application des textes relatifs à la prolongation d'activité des magistrats et au recul de la limite d'âge des magistrats victimes de Vichy (1948-1983)
  • Recrutement des magistrats : statistiques (1959-1983)
  • Statut et désignation des juges du livre foncier (1974-1990)
  • Etude sur le renouvellement des juges spécialisés (1977-1985)
  • Préparation des détachements de magistrats pour les tribunaux permanents des forces armées et de la réintégration de ces magistrats au moment de la suppression de ces tribunaux : dossiers individuels (1978-1982)
  • Etude des mesures visant à réduire les lenteurs de la procédure judiciaire : rapports de mission (1980)
  • Etats des juges de paix intégrés dans le corps judiciaire unique à la suite de la réforme de la magistrature de 1959 (1960)

Projet de réforme du statut de la magistrature et du conseil supérieur de la magistrature (1963, 1982-1988). AN Fontainebleau 19970402 (0,3 ml)
Communicabilité : libre

Consultation des magistrats sur les propositions de la commission d'étude sur la réforme du statut des magistrats et du conseil supérieur de la magistrature : synthèse des réponses (1983-1984). AN Fontainebleau 19950382 (0,7 ml)
Communicabilité : libre

Dossiers de préparation de décrets modifiant le décret d'application n° 58-1277 de l'ordonnance du 22 décembre 1958 portant statut de la magistrature et de décrets modifiant celui du 20 janvier 1961 adaptant les règles de la métropole aux DOM-TOM (1961-1992). AN Fontainebleau 19970351 (2 ml)
Communicabilité : libre

 

◊ Recrutement et formation (1864-2009). - 41,7 ml

 

Recrutement et formation continue des magistrats : fonctionnement du C.N.E.J., de l'E.N.M., stages (1934-1980). AN Fontainebleau 19850211 Art 82-106 (8,3 ml)
Communicabilité : libre

C.N.E.J. : organisation (1959-1977) ; E.N.M. : organisation des concours (1979-1984), formation continue (1979-1985). AN Fontainebleau 19950380 (1,7 ml)
Communicabilité : libre

Conciliateurs : mise en place, candidatures, fonctionnement, enquêtes (1976-1984). AN Fontainebleau 19950381 Art 1-5 (1,7 ml)
Communicabilité : 50 ans (documents portant un jugement de valeur ou une appréciation sur une personne physique).

Commission de classement relatifs à l'intégration directe dans la magistrature : dossier de principe et registres (1945-1991). AN Fontainebleau 20030038 (4,7 ml). Registres de décisions de la commission par candidat : classement par nom du candidat.
Registres de procès-verbaux de séances de la commission : classement chronologique.
Communicabilité : 50 ans (documents portant un jugement de valeur ou une appréciation sur une personne physique).

Dossiers de candidats directs non retenus (1864-1990)
Echantillonnage : un dossier sur dix conservé.
Communicabilité : 50 ans (documents portant un jugement de valeur ou une appréciation sur une personne physique).

  • Années 1864-1930 (échantillon) AN Fontainebleau 20020065 (3 ml)
  • Année 1990 AN Fontainebleau 19930235 Art 82-100 (6,3 ml)

Dossiers de candidats non retenus à un poste d'auditeur de justice (1945-1980)
Classement alphabétique.
Echantillonnage : un carton sur dix conservé.
Communicabilité : 50 ans (documents portant un jugement de valeur ou une appréciation sur une personne physique).

  • Années 1945-1978 (échantillon). AN Fontainebleau 19890105 (4,7 ml)
  • Année 1980. AN Fontainebleau 19880400 (6 ml)

Dossiers de candidats non retenus aux fonctions de juge de proximité (2003-2009)
Classement par type de rejet puis alphabétique.
Échantillonnage : différents taux d'échantillonnage appliqués suivant les types de rejets.
Communicabilité : 50 ans (protection de la vie privée, documents portant un jugement de valeur ou une appréciation sur une personne).

  • Années 2003-2009. AN Fontainebleau 2010 0427 (5,3 ml)

 

◊ Carrière (1894-2004). - 950,3 ml

 

Décrets, arrêtés, listes d'aptitude, tableaux d'avancement (1938-1995)
Communicabilité : libre (sous réserve de l'occultation préalable des mentions couvertes par la protection de la vie privée et celles portant une appréciation ou un jugement de valeur sur une personne physique, ou qui font apparaître le comportement d'une personne dans des conditions susceptibles de lui porter préjudice) ou, à défaut 50 ans (article L213-2, I-3° du Code du patrimoine).

  • Décrets et arrêtés originaux de nomination, détachement et mise à la retraite (1938-1971). AN Fontainebleau 19880401 (11,3 ml)
  • Arrêtés originaux d'avancement et d'élévation d'échelons (1959-1987). AN Fontainebleau 19950378 (8,7 ml)
  • Arrêtés originaux de reclassement (1959-1975). AN Fontainebleau 19950379 (1 ml)
  • Décrets et arrêtés originaux de nomination, détachement, attribution de fonction, mise à la retraite (1972-1980). AN Fontainebleau 19950374 (2,7 ml)
  • Arrêtés originaux concernant la position administrative, listes d’aptitudes et tableaux d’avancement (1982-1995). AN Fontainebleau 20010202 (4 ml)

Fiches de carrière (1958-1987). AN Fontainebleau 20030033 (6 ml)
Classement alphabétique.
Communicabilité : libre

Dossiers de carrière (1940-2003)
Classement par tranche chronologique puis alphabétique.
Les dates indiquées correspondent aux dates de fin de fonction.
Communicabilité : 50 ans (documents portant un jugement de valeur ou une appréciation sur une personne physique).

  • Avant 1940 (magistrats ayant exercé à la cour d'appel de Lyon avant 1940 et nés entre 1827 et 1922). AN Fontainebleau 20100300 (1,7 ml)
  • Années 1940-1960 AN Fontainebleau 19770067 (160 ml)
  • Années 1961-1965 AN Fontainebleau 19890147 (48 ml)
  • Années 1966-1970 AN Fontainebleau 19890074 (44,7 ml)
  • Années 1971-1974 AN Fontainebleau 19890322 (46,3 ml)
  • Années 1975-1977 AN Fontainebleau 19820583 (69,7 ml)
  • Année 1978 AN Fontainebleau 19840320 (32,7 ml)
  • Année 1979 AN Fontainebleau 19840317 (31 ml)
  • Années 1980-1981 AN Fontainebleau 19880405 (38,3 ml)
  • Année 1982 AN Fontainebleau 19880407 (19 ml)
  • Années 1983-1984 AN Fontainebleau 19880410 (31,3 ml)
  • Années 1985-1988 AN Fontainebleau 19920533 (88,3 ml)
  • Années 1989-1990 AN Fontainebleau 19980168 (30 ml)
  • Année 1991 AN Fontainebleau 19980169 (18 ml)
  • Année 1992 AN Fontainebleau 19990189 (19,7 ml)
  • Années 1993-1995 AN Fontainebleau 20000316 (51,3 ml)
  • Années 1996-1997 AN Fontainebleau 20010207 (28,7 ml)
  • Année 1998 AN Fontainebleau 20020136 (11,3 ml)
  • Année 1999 AN Fontainebleau 20030011 (11 ml)
  • Années 2000-2001 AN Fontainebleau 20040283 (19,7 ml)
  • Année 2002 AN Fontainebleau 20050405 (11,3 ml)
  • Année 2003 AN Fontainebleau 20080344 (11 ml)
  • Année 2004. AN Fontainebleau 20100301 (9,7 ml)

Dossiers de carrière de magistrats, d'Alsace-Lorraine, d'outre-mer et des anciennes colonies (1894-1967)
Classement alphabétique.
Communicabilité : 50 ans (documents portant un jugement de valeur ou une appréciation sur une personne physique).

  • Magistrats d'Alsace-Lorraine (1913-1939). AN Fontainebleau 19940515 (0,3 ml)
  • Magistrats de Tunisie : cadi (magistrat principal) et bachadel (suppléant) (1930-1962), juges de paix suppléants non rétribués (1894-1962). AN Fontainebleau 20030151 (5,3 ml)
  • Magistrats d'Algérie (1956-1961). AN Fontainebleau 20030149 (8 ml)
  • Magistrats détachés dans les Etats du Levant sous mandat français (1924-1945). AN Fontainebleau 19940514 (1,7 ml)
  • Magistrats (et greffiers) d'Outre-mer, d'Afrique équatoriale française et d'Afrique occidentale française (1947-1967). AN Fontainebleau 20030152 (20 ml)

Mouvements des magistrats dont Algérie et D.O.M.-T.O.M. (1955-1969) ; Affaires générales, affectations, requêtes (par cour d'appel) (1973-1976). AN Fontainebleau 19850661 Art 41-47 (2,3 ml)
Communicabilité : 50 ans (documents portant un jugement de valeur ou une appréciation sur une personne physique).

Magistrats d'Outre-mer : intégration, avancement et discipline (1955-1958). AN Fontainebleau 19950394 Art 1 (0,3ml)
Communicabilité : 50 ans (documents portant un jugement de valeur ou une appréciation sur une personne physique).

Registres d'audience de magistrats à la Chancellerie (1983-1994). AN Fontainebleau 20030549 (2 ml)
Classement alphabétique pour les audiences de magistrats ; classement par cour d'appel pour les audiences des chefs de cour et des chefs de juridiction.
Communicabilité : 50 ans (documents portant un jugement de valeur ou une appréciation sur une personne physique).

  • Registres des fiches d'audience de magistrats (1983-1994)
  • Registre des fiches d'audience des chefs de cour et des chefs de juridiction (1990-1994)

Coopération judiciaire et élections professionnelles (1983-1992). AN Fontainebleau 20010201 Art 1-2 (0,7 ml)
Communicabilité : libre

Dossiers d’accidents de service et recours Etat (1971-1986). AN Fontainebleau 19920567 Art 9-77 (23 ml)
Communicabilité : 50 ans (protection de la vie privée) ou 75 ans à compter de la date de clôture en cas de contentieux (affaires portées devant les juridictions et exécution des décisions de justice).

Commission d'avancement : travaux (1959-1986).
Communicabilité : 50 ans (documents portant un jugement de valeur ou une appréciation sur une personne physique).

  • AN Fontainebleau 19950379 Art 7-13 (2,3 ml)
  • AN Fontainebleau 19840336 Art 1-31 (10,3 ml)

Formation et fonctionnement du collège des magistrats (1971, 1974, 1977, 1980, 1983) ; Affectation des promotions 1959 à 1963 (1959-1963). AN Fontainebleau 19950381 Art 6-8 (1 ml)
Le collège des magistrats est formé de magistrats élus par tous les magistrats d'une cour d'appel. Ils sont chargés de proposer ceux d'entre eux qui seront nommés membres de la commission d'avancement ou de la commission de discipline du parquet.
Communicabilité : 50 ans (documents portant un jugement de valeur ou une appréciation sur une personne physique).

Conseil supérieur de la magistrature : travaux (1959-1988).
Communicabilité : 50 ans (documents portant un jugement de valeur ou une appréciation sur une personne physique).

  • AN Fontainebleau 19840336 Art 32-76 (15 ml)
  • AN Fontainebleau 19950373 Art 1-9 (3 ml)

 

◊ Discipline (1949-2006). - 61,3 ml

 

Plaintes contre des magistrats : petites requêtes (1960, 1970, 1990)
Classement numérique.
Communicabilité : 50 ans (documents portant un jugement de valeur ou une appréciation sur une personne physique).

  • Années 1960, 1970 AN Fontainebleau 19810207 Art 175, 178 (0,7 ml)
  • Année 1990 AN Fontainebleau 19950376 (1 ml)

Dossiers disciplinaires (1949-2006)
Ces dossiers sont parfois accompagnés de rapports d’inspection sur le fonctionnement des juridictions et de dossiers de carrière de magistrats.
Communicabilité : 50 ans (documents portant un jugement de valeur ou une appréciation sur une personne physique).

  • Années 1949-1988 AN Fontainebleau 19950377 (4 ml)
  • Années 1953-1994 AN Fontainebleau 19990187 (4,3 ml)
  • Années 1969-1994 AN Fontainebleau 20040077 (1,3 ml)
  • Années 1977-2006 AN Fontainebleau 20080346 (20 ml)
  • Années 1979, 1984-1997 AN Fontainebleau 20030017 (5,7 ml)
  • Années 1983-2000 AN Fontainebleau 20080341 (3.7 ml)
  • Années 1987-2002 AN Fontainebleau 20060324 (19.3 ml)
  • Années 1993-1998 AN Fontainebleau 20010201 Art 3-6 (1,3 ml)

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