28 septembre 2009
Outre-mer, anciennes colonies, DOM-TOM
Présentation des archives de la direction des affaires civiles et du sceau : outre-mer, anciennes colonies, DOM-TOM
1. Identification du fonds Intitulé / analyse Outre-mer, anciennes colonies, DOM-TOM : législation et réglementation (1845-1992), gestion des professions en Tunisie (1833-1957). - 35 ml. Dates Depuis 1833. Importance matérielle et support Les archives conservées représentent 35 ml. Elles sont sur support papier.
2. Contexte Histoire administrative En Algérie, les autorités françaises ont conservé les juridictions musulmanes : les mahakmas. Les mahakmas ibadites du Mzab et les Mahakmas malékites des territoires du sud ont plénitude de juridiction : elles reçoivent toutes les contestations civiles et commerciales concernant des parties musulmanes. Les compétences des mahakmas du nord recouvrent approximativement celles des mahakmas ibadites. Comme en France, on distingue en Algérie deux catégories de magistrats, les juges de paix et les magistrats des tribunaux de première instance et des cours d'appel. Les magistrats des tribunaux civils et de la cour d'appel eurent jusqu'à la loi du 26 décembre 1921 un statut différent : ils étaient nommés, révoqués, mutés par arrêté pris sur rapport du ministre de la Justice sans avis du Conseil de la magistrature. A partir de 1921, ils ont le même statut et les mêmes garanties que leurs collègues exerçant en France. Les juges de paix sont d'abord recrutés sur titre. Ils étaient nommés, mutés, révoqués par décret pris sur rapport du ministre de la Justice. La loi du 7 août 1955 et le décret du 26 mars 1956 les assimilèrent aux juges de paix de France. Les officiers ministériels d'Algérie eurent un statut spécifique qui, à compter de 1947, fut peu à peu rapproché de celui des officiers ministériels de France. Néanmoins, il faut souligner quelques spécificités algériennes. Il existait des officiers ministériels qui n'avaient pas d'homologues en France : les interprètes judiciaires, les greffiers notaires (greffiers autorisés à exercer des fonctions notariales), les curateurs aux successions vacantes, les défenseurs cumulant les fonctions d'avoué et d'avocat (supprimés en 1881). Les offices publics et ministériels sont incessibles et non vénaux, jusqu'en 1962 leurs titulaires ne peuvent pas exiger de leurs successeurs un droit de présentation à la différence du statut français. A compter de 1901 et jusqu'aux décrets des 16 janvier et 31 décembre 1947, ces officiers étaient placés sous l'autorité du gouverneur général. Ces décrets et celui du 27 juillet 1949 marquent le début de leur assimilation : ils relèvent de l'autorité directe du ministère de la Justice. Les avocats furent créés en 1848. Dans les "grandes colonies" (Antilles et Réunion), caractérisées par l'ancienneté et l'importance du peuplement européen, l'organisation judiciaire ressemble à celle de la métropole, alors que dans les "petites colonies" (colonies récentes où l'élément indigène tient une grande place), il existe une organisation spécifique, conservant des tribunaux indigènes, même si l'évolution tend vers une assimilation. L'exemple de l'organisation algérienne, décrit ici, sert de modèle pour les autres colonies de ce type. Historique de la conservation Les documents sont conservées aux Archives Nationales, site de Fontainebleau.
3. Contenu et structure du fonds Présentation du contenu Ce fonds comprend 2 types de documents :
4. Conditions d'accès et d'utilisation Conditions d'accès Sous réserve de l'application de la loi n° 78-753 du 17 juillet 1978, les délais applicables à ces archives sont les suivants :
5. Sources complémentaires Sources complémentaires Les autres ensembles documentaires de la DACS peuvent aussi contenir des dossiers concernant l'Outre-mer, par exemple :
7. Contrôle de la description Contrôle de la description Ministère de la Justice et des Libertés, Secrétariat général, Service de l'administration centrale, Département des archives, de la documentation et du patrimoine, septembre 2009.
Liste des cotes
Législation (1845-1992) Dossiers concernant l'organisation judiciaire, les magistrats et les professions judiciaires et juridiques en Algérie, en Tunisie, au Maroc et en Egypte (1845-1952). AN Fontainebleau 19950167 Art 1-17 (5,7 ml). Législation et réglementation en Outre-mer, dans les colonies et les D.O.M.-T.O.M. (1922-1992). AN Fontainebleau 19950236 (10,3 ml).
Statut des Somalis (1961-1978). AN Fontainebleau 19950168 Art 89 (0,3 ml). Professions judiciaires et juridiques, législation (1862-1978). Dossiers de réglementation et de législation concernant les huissiers d'Algérie et principalement les huissiers rapatriés (1959-1968). AN Fontainebleau 19950407 Art 306 (0,3 ml). Réglementation et législation concernant les professions judiciaires et juridiques en Outre-mer, dans les colonies et les D.O.M.-T.O.M. (1862-1978). AN Fontainebleau 19950407 Art 412-441 (10 ml).
Professions judiciaires et juridiques, Tunisie : dossiers de gestion (1833-1957). Dossiers d'huissiers près la cour d'appel de Tunis (1895-1957). AN Fontainebleau 19990357 Art 1-19 (6,3 ml). Dossiers de commissaires-priseurs près la cour d'appel de Tunis (1886-1957). AN Fontainebleau 19990394 Art 1 (0,3 ml). Dossiers d'interprètes judiciaires près la cour d'appel de Tunis (1885-1949). AN Fontainebleau 19990398 Art 1-2 (0,6 ml). Dossiers d'experts près la cour d'appel de Tunis (1897-1955). AN Fontainebleau 20000151 Art 1-2 (0,6 ml). Dossiers d'avocats et d'avoués près la cour d'appel de Tunis (1890-1956). AN Fontainebleau 20000318 Art 1 (0,3 ml). Dossiers de syndics près la cour d'appel de Tunis (1833-1932). AN Fontainebleau 20000319 Art 1 (0,3 ml). |