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Direction de la protection judiciaire de la jeunesse

1. Identification du fonds

Intitulé / analyse
Le fonds de la Direction de la protection judiciaire de la jeunesse (DPJJ) se compose de l'ensemble des documents produits par cette direction et les structures qui l'ont précédée (Education surveillée).
La présente notice ne concerne que les archives versées aux Archives nationales, site de Fontainebleau.

Dates
Les plus anciennes archives conservées datent du début du XXe siècle.

Importance matérielle et support
Les archives conservées aux Archives nationales représentent 1110,3 ml. Elles sont sur support papier.

 

 

2. Contexte

Nom du producteur
Direction de la protection judiciaire de la jeunesse (DPJJ) et les structures qui l'ont précédée (Education surveillée).

Histoire administrative

A la fin du XVIIIe siècle

L'enfermement reste la principale réponse à la délinquance juvénile. Le code pénal (1791) envisage le mineur comme "auteur de violences potentiel qu'il faut dissuader par des menaces de sanctions exemplaires". Pour éviter de maintenir les enfants délinquants en prison à proximité des plus grands criminels, sont créés des établissements spéciaux : les maisons d'éducation correctionnelle.

Après la Révolution de février 1848

La loi du 5 août 1850, à la fois répressive car elle facilite l'enfermement des jeunes et éducative suivant les valeurs de l'époque, favorise la création :

  • de maisons d'éducation correctionnelle spéciales pour mineurs (la Petite Roquette à Paris), où sévit le règne de l'isolement et du silence absolus ;
  • de colonies pénitentiaires agricoles, maritimes ou industrielles privées et publiques dont le régime purement disciplinaire a pour but principal de faire exercer aux jeunes une activité professionnelle rentable pour l'institution.

En 1876, sont créées des écoles de réforme pour les mineurs de moins de 12 ans (qui représentent environ 30% des jeunes prisonniers) tandis qu'en 1885 apparaissent, toujours sur le modèle pénitentiaire, des écoles de préservation pour les jeunes filles. Très vite, le mélange des jeunes acquittés et des jeunes condamnés contribue à faire évoluer les colonies dans un sens de plus en plus répressif. Cette situation va aboutir à l'apparition de véritables bagnes pour enfants.

En 1906, la majorité pénale est élevée à 18 ans (elle était antérieurement de 16 ans).

En 1912, la loi du 22 juillet crée une juridiction spécialisée pour mineurs : le tribunal pour enfants et adolescents. On distingue alors trois catégories d'âge :

  • les moins de 13 ans qui ne peuvent en aucun cas être condamnés,
  • les 13-16 ans dont la peine maximum ne peut être supérieure à la moitié de celle encourue par un majeur,
  • les 16-18 ans.

Aux colonies pénitentiaires et correctionnelles s'ajoutent d'autres mesures dont la liberté surveillée. Le mineur peut être laissé dans sa famille, sous l'assistance et la surveillance d'un délégué du juge. Toutefois, cette loi de 1912 "crée la fonction sans créer l'organe", les juridictions n'ayant pas l'infrastructure pour permettre un véritable travail éducatif.

Les ordonnances de 1945 : évolution de l'éducation surveillée entre 1945 et 1964

Le scandale des bagnes pour enfants qui éclate en 1936 et la remise en question générale des institutions qui a suivi la défaite de 1940 amènent les autorités, à la Libération, à repenser et réorganiser la protection judiciaire de l'enfance, par le biais de deux ordonnances.

Pour les juridictions
L'ordonnance du 2 février 1945 proclame la prééminence de l'éducatif sur le répressif :

  • un corps de magistrats spécialisés, les juges des enfants, est établi à raison d'un par tribunal. Ceux-ci, selon l'article 375 du code civil relatif à l'assistance éducative des mineurs en danger, peuvent prescrire des mesures éducatives diversifiées et en assurer le suivi. Ces mesures peuvent être confiées par le juge soit à un service ou à un établissement du secteur public, soit à une structure relevant du secteur associatif : observation et éducation en milieu ouvert ; placement en foyer, en internat, semi-internat ou chez une personne "digne de confiance" ; placement dans le service départemental d'aide à l'enfance, etc.
  • des postes de fonctionnaires avertis des problèmes de rééducation des mineurs tels que pédagogues, médecins, psychologues sont créés.

Cependant, il s'agit encore de "surveiller et punir". On prône l'éloignement des villes, le régime strict de l'internat, les bâtiments du type caserne, une discipline militaire ou monacale. Sont néanmoins mis en place des ateliers, sur le modèle de ceux de l'Education nationale, ayant pour finalité de rééduquer par le travail manuel et même de commencer l'apprentissage d'un métier.
Une série de textes précise l'organisation et le fonctionnement de l'éducation surveillée :

  • décret du 10 avril 1945 : définition du statut des éducateurs spécialisés,
  • arrêté du 25 octobre 1945 : nouveau régime des institutions publiques d'éducation surveillée,
  • décret du 16 avril 1946 : règlement des rapports de l'Etat avec les institutions privées de rééducation.

Pour l'administration centrale
Par ordonnance du 1er septembre 1945, l'Education surveillée, qui était jusque-là une sous-direction de l'administration pénitentiaire, devient une direction autonome, avec une vocation non plus répressive mais éducative : assurer la prise en charge des mineurs délinquants ainsi que la protection de ceux dont l'avenir apparaît gravement compromis en raison des insuffisances éducatives et des risques qui en résultent pour leur formation ou même pour leur santé physique.

La direction de l'Education surveillée s'organise alors autour de 3 bureaux :

  • Institutions d'Etat : détermine le régime et les méthodes d'observation et d'éducation applicables aux établissements dépendants du ministère de la Justice, recevant des mineurs délinquants. Assure également la gestion de ces établissements.
  • Institutions privées : contrôle les services sociaux fonctionnant auprès des tribunaux pour enfants et les institutions privées recevant des mineurs délinquants ou vagabonds.
  • Affaires judiciaires : étudie les différents problèmes ayant pour objet les enfants traduits en justice, la détention préventive des mineurs, la protection de l'enfance.

Jusqu'en 1958, la structure de la direction reste sensiblement la même, si ce n'est la création d'un autre bureau intitulé "études" qui coordonne les commissions d'étude et de recherche, établit des statistiques, gère la documentation.

En 1960, les moyens de l'Education surveillée sont encore limités : 300 éducateurs venus de l'Administration pénitentiaire et de l'Education nationale, 8 internats de rééducation et 4 centres d'observation ; le secteur privé associatif gère un potentiel déjà plus important.

C'est alors que le IVe plan d'équipement, à partir de 1961, prévoit la mise en route d'un grand nombre d'établissements qui se répartissent en deux catégories : d'une part, les instituts professionnels de l'éducation surveillée et les institutions spéciales de l'éducation surveillée, héritiers des grands établissements ; d'autre part, des petits établissements auprès des tribunaux (milieu ouvert : consultations d'orientation et d'action éducative).

Ces efforts d'équipement mettent en valeur deux conceptions différentes : d'une part, celle de grands établissements à l'image du passé, situés dans des zones rurales et capables d'accueillir un grand nombre de mineurs et, d'autre part, l'idée d'ouvrir de petites structures placées auprès des tribunaux afin de mettre en oeuvre des actions en milieu ouvert.

Cette ambiguïté peut expliquer la crise qui se manifeste en 1964 avec la disparition de l'éducation surveillée en tant que direction : elle devient un service tandis que pour la première fois, les termes "protection judiciaire" apparaissent dans la nomenclature d'un bureau (le second).

Les nouvelles orientations de l'Education surveillée

La crise de 1968 amène la direction à faire ouvertement le pari de l'éducation en milieu ouvert. Les grands internats ruraux commencent à se convertir en centres polyvalents tandis qu'un nouveau plan d'équipement privilégie les petites structures en ville (studios et chambres, foyers). En 1971 (décret du 9 septembre), le service de l'Education surveillée redevient une direction.

Parallèlement, l'ordonnance du 23 décembre 1958 complétée par la loi du 4 juin 1970, élargit l'action éducative aux jeunes en danger et distingue donc plusieurs catégories :

  • les mineurs délinquants et les jeunes majeurs (décret du 18 février 1975), relevant de la juridiction pénale ;
  • les mineurs en danger, relevant de la juridiction civile (selon les articles 375 à 375-8 du code civil le juge des enfants peut prononcer à leur égard des mesures d'assistance éducative, soit par le maintien, soit par le retrait du mineur de son milieu habituel de vie).

Ces dispositions législatives fondamentales ne seront guère modifiées par la suite malgré les essais de réforme proposées par diverses commissions (Capitant en 1968, Taittinger en 1973, Costa en 1976, Martaguet en 1982) qui avaient pour objectif dominant de donner, par une nouvelle législation, la priorité aux solutions éducatives.

Sont alors mis en place, d'une part, des services d'éducation surveillée (arrêté du 7 décembre 1976) qui placent sous l'autorité d'un chef de service, l'ensemble des établissements publics d'un département et, d'autre part, des délégations régionales de l'éducation surveillée (décret du 2 mars 1977) qui n'ont aucun pouvoir hiérarchique sur les premiers.

Parallèlement, intervient en 1979 une réorganisation de la direction (arrêté du 27 mars 1979) : inspection des services d'éducation surveillée (publics et privés), sous-directions de l'action éducative (méthodes et formation, affaires judiciaires et prévention générale, personnels) et de l'administration (études et programmes, affaires financières, associations).

Consolidation des nouvelles orientations

Les axes prioritaires de la direction sont désormais bien définis : intervenir le plus en amont afin de prévenir au maximum les mesures d'incarcération, mobiliser les imaginations et les volontés afin de disposer du plus grand éventail possible de solutions conduisant à l'insertion (ou la réinsertion).

C'est ainsi qu'est créé en 1987 (arrêté du 30 juin) un "service éducatif auprès du tribunal" pour que chaque juridiction pourvue d'un tribunal pour enfants puissent disposer des services permanents d'une structure administrative permettant de conseiller les magistrats ayant à connaître de l'enfance délinquante ou en danger et d'assurer avec les différentes institutions l'accueil d'urgence des mineurs. La loi du 31 décembre 1987 modifie le régime de détention provisoire à l'égard des mineurs (applicable à compter du 1er mars 1989). Elle est impossible pour les moins de 13 ans. Pour ceux de moins de 16 ans, elle n'est possible que s'ils ont commis un crime et pour une durée limitée. Quant aux plus de 16 ans, elle est possible quand ils ont commis un crime ou un délit, mais les durées sont également limitées.

En outre, pour assurer une cohérence et une coordination du tout, les services territoriaux sont réorganisés en 1988 en directions régionales et départementales de l'éducation surveillée, respectivement au nombre de 13 et de 100.

Se précise l'implication de l'éducation surveillée dans l'action coordonnée de l'ensemble des services de l'Etat : première circulaire conjointe en 1985 entre l'Education surveillée et l'Education nationale, participation de la direction à la lutte contre la toxicomanie, collaboration avec le ministère de la Jeunesse et des Sports (opérations prévention été), conventions nationales d'action avec les ministères de la Culture et de l'Environnement, etc.

Avec les lois de décentralisation, est mise en place une organisation originale : l'Etat, conjointement avec les conseils généraux, assure un contrôle permanent, sur les plans pédagogique et financier, d'un secteur d'activité (le secteur associatif habilité) qui représente les trois quarts de l'activité de l'éducation surveillée et en établit la cohérence avec le secteur public.

Les réorganisations de la direction

La structure de la direction est une nouvelle fois modifiée afin d'améliorer la liaison entre l'action éducative et les décisions de justice. En 1986, l'arrêté du 24 novembre met en place deux sous-directions :

  • La sous-direction de la prévention et de la protection judiciaire de la jeunesse, avec 3 bureaux : judiciaire et prévention : élaboration et application des textes, action publique, contentieux, secrétariat de la commission de surveillance et de contrôle des publications destinées à la jeunesse et à l'adolescence.pédagogie : définition et suivi des objectifs et méthodes de l'action éducative, suivi et évaluation de l'action des établissements, formation des personnels de l'éducation surveillée.associations : gestion de l'ensemble du secteur associatif privé sur les plans réglementaire et financier.
  • La sous-direction des affaires administratives et financières, avec 3 bureaux : personnel (réglementation et statuts, recrutement, mouvements des personnels, gestion des situations et carrières individuelles), affaires financières, équipements (reconversion du patrimoine ancien, aménagement, équipement et entretien).

En outre, est créé un bureau autonome (rattaché au directeur et travaillant en liaison avec les sous-directeurs) : information, synthèse et coordination. Il est chargé de la coordination de l'ensemble des bureaux et s'occupe de l'organisation et du fonctionnement des services régionaux et départementaux ainsi que des établissements accueillant des mineurs. Enfin, l'inspection assure le contrôle administratif, pédagogique et financier des établissements et services de protection judiciaire de la jeunesse du secteur public et du secteur associatif habilité.

Par un décret du 21 février 1990, la direction de l'Education surveillée change de nom pour devenir la direction de la Protection judiciaire de la jeunesse tandis que l'arrêté du 20 septembre 1990 précise une nouvelle organisation de la direction.

Le rôle de l'administration et des services extérieurs qui n'existent plus comme "une nébuleuse de petites équipes d'éducateurs... mais comme des structures administratives identifiées" est redéfini sur la base des critiques émises par la mission relative à l'organisation des administrations centrales.

Un bureau de la formation et de la recherche permet de doter la direction d'un outil de réflexion et de conception. La création d'un bureau de la programmation, de l'informatique et de la communication permet d'évaluer les actions. Quant au nouveau bureau des associations et de la décentralisation, il est censé renforcer le contrôle de la direction sur les établissements. Le bureau de la coordination disparaît.

La sous-direction de la prévention et de la protection judiciaire de la jeunesse devient sous-direction de l'action éducative et des affaires judiciaires :

  • le nouveau bureau des affaires judiciaires et de la législation reprend les mêmes attributions que l'ancien bureau des affaires judiciaires et de la prévention générale.
  • le bureau de la pédagogie devient celui des méthodes de l'action éducative. Son projet est principalement centré sur les pratiques professionnelles des services ainsi que sur l'élaboration, le suivi et l'évaluation de leurs projets. Ainsi, il détermine avec l'autre sous-direction les moyens nécessaires à la réalisation des objectifs et fixe le cadre d'implantation des services, tandis qu'il instruit les demandes de subventions en liaison avec le bureau des associations et de la décentralisation.
  • le nouveau bureau de la formation et de la recherche reprend les attributions relatives à la formation assumées auparavant par le bureau de la pédagogie. La nouveauté consiste en l'élaboration, par ce bureau, de la politique de recherche en liaison avec le centre de recherches interdisciplinaires de Vaucresson (laboratoire associé du CNRS).
  • les attributions du bureau des associations et de la décentralisation dépassent largement celles du bureau des associations : il est chargé d'assurer les relations de la direction avec les établissements relevant tant du secteur public que privé, détermine les conditions juridiques de participation des établissements à la protection judiciaire de la jeunesse, fixe le cadre du contrôle pédagogique et financier exercé sur ces derniers, traite, avec l'autre sous-direction, les dossiers relatifs à la réglementation financière applicable aux prestations du secteur privé et enfin, suit celle relative à la décentralisation des compétences dans le domaine social.

La seconde sous-direction garde sa dénomination :

  • le bureau du personnel devient celui du personnel et du statut : ses attributions restent sensiblement identiques.
  • les bureaux des affaires financières et des équipements ont été regroupés : bureau de la gestion financière et des équipements.
  • le principal changement consiste en la création du bureau de la programmation, de l'informatique et de la communication qui regroupe notamment les anciens groupes de travail informatique et cellule statistique.

Toutefois, des difficultés persistent : déséquilibre entre les secteurs public et privé, missions des directions régionales et départementales à définir clairement, politique de recrutement et de formation des personnels adaptée aux missions à mener à terme, véritable déconcentration à réussir.

La réorganisation de 2003

La direction de la protection judiciaire de la jeunesse comprend (arrêté du 7 juillet 2003 et arrêtés modificatifs du 28 juillet 2006) :

Inspection des services de protection judiciaire de la jeunesse

Sous-direction des missions de protection judiciaire et d'éducation (SDK)

  • bureau des champs de compétence et des orientations (K1)
  • bureau des méthodes et de l'action éducative (K2)
  • bureau des partenaires institutionnels et des territoires (K3)

Sous-direction du pilotage et de l'optimisation des moyens (SDL)

  • bureau de l'allocation des moyens (L1)
  • bureau du patrimoine (L2)
  • bureau des systèmes d'information (L3)
  • bureau d'appui au pilotage (L4)

Sous-direction des ressources humaines et des relations sociales

  • mission de suivi personnalisé des carrières de l'encadrement
  • bureau du recrutement et de la formation (RH1)
  • bureau de la gestion prévisionnelle des effectifs, des emplois et des compétences (RH2)
  • bureau des relations sociales et des statuts (RH3)
  • bureau des carrières et du développement professionnel (RH4)
Mission d'appui méthodologique à la fonction de direction territoriale
Cellule de la communication


L'organigramme actuel de la direction

Par le décret 2008-689 du 9 juillet 2008 relatif à l’organisation du ministère de la Justice, la direction de la Protection judiciaire de la jeunesse " est chargée, dans le cadre de la compétence du ministère de la Justice, de l’ensemble des questions intéressant la justice des mineurs et de la concertation entre les institutions intervenant à ce titre ". Le champ d’action de la DPJJ s’étend donc de la conception des normes et des cadres d’organisation, à la mise en œuvre et à la vérification de la qualité de ces mises en œuvre. Le décret 2008-689 reconnaît également les missions « support » de la direction : politique et gestion des ressources humaines, politique de formation, pilotage opérationnel et budgétaire.

Deux arrêtés du 9 juillet précisent l’organisation de la direction en trois sous-directions, une inspection et un service de communication et des relations extérieures, et des sous-directions en bureaux. Ces trois textes entrent en vigueur le 1er septembre 2008. De plus, deux directions de projet sont installées auprès du directeur :

  • une direction de projet "Organisation territoriale / Projet stratégique national" chargée de piloter la réforme de l’administration territoriale de la DPJJ et la mise en œuvre du projet stratégique national 2008-2011, installée le 15 septembre 2008 ;
  • une direction de projet chargée de mettre en place la compétence d'audit des services et établissements éducatifs (2009).

L'organigramme se présente ainsi :

Direction de projet « Organisation territoriale / Projet stratégique national »
Direction de projet « Audit »
Inspection des services de protection judiciaire de la jeunesse
Service de la communication et des relations extérieures

Sous-direction des missions de protection judiciaire et d'éducation (SDK)

  • Bureau de la législation et des affaires juridiques (K1)
  • Bureau des méthodes et de l'action éducative (K2)
  • Bureau des partenaires institutionnels et des territoires (K3)
  • Mission d'audit central et d'évaluation

Sous-direction du pilotage et de l'optimisation des moyens (SDL)

  • Bureau de l'allocation des moyens (L1)
  • Bureau du patrimoine (L2)
  • Bureau des systèmes d'information (L3)
  • Bureau du contrôle de gestion (L4)

Sous-direction des ressources humaines et des relations sociales (SDRHRS)

  • Bureau du recrutement et de la formation (RH1)
  • Bureau de la gestion prévisionnelle des effectifs, des emplois et des compétences (RH2)
  • Bureau des relations sociales et des statuts (RH3)
  • Bureau des carrières et du développement professionnel (RH4)
  • Mission de suivi personnalisé des carrières de l'encadrement

 

 

3. Contenu et structure du fonds

Présentation du contenu
Ci-après sont énumérés et décrits les principaux ensembles documentaires. Il est possible d'accéder au descriptif et à la liste des cotes les concernant par un lien.

  • Cabinet du directeur : notes et circulaires de la direction (1945-2002), dossiers du cabinet (1941-2006). - 34,7 ml
  • Inspection des services de la protection judiciaire de la jeunesse : rapports d'inspection (1949-1992). - 10,3 ml
  • Protection judiciaire et action éducative : définition des orientations (1922-2007), fonctionnement et activité des structures (1914-1995), suivi des mineurs (1920-1991), commission de surveillance et de contrôle des publications destinées à l'enfance et à l'adolescence (1950-2006).- 504,7 ml
  • Personnel : dossiers de principe (1946-1995), documents des commissions administratives paritaires et comités techniques paritaires (1978-1997), arrêtes et décisions (1962-1988), recrutement et formation (1946-2004), dossiers de carrière (personnels tous corps ayant cessé leur fonction après 1945), dossiers d'accidents du travail (1957-1987), dossiers disciplinaires (1946-1994), dossiers de contentieux (1990, 2000), recherche (1944-1994). - 559,3 ml
  • Moyens (1948-2000). - 10,3 ml

Évaluation, tris et éliminations, sort final
Des tableaux de gestion des archives de la DPJJ sont établis et régulièrement tenus à jour depuis la fin des années 1990 mais la pratique du tri est antérieure à l'établissement de ces documents.
La mise à disposition des tableaux de gestion est possible à qui en fera la demande auprès du Département des archives, de la documentation et du patrimoine.

Accroissements
La DPJJ effectue régulièrement des versements d'archives.

 

 

4. Conditions d'accès et d'utilisation

Conditions d'accès
Le délai de communicabilité des document est précisé à chaque notice.

Langue et écriture des documents
Les documents sont en français.

Instruments de recherche
La présente notice est complétée de notices détaillées consacrées aux séries organiques de documents produits par la direction.

La collection complète des instruments de recherche est accessible au format papier sur le site des Archives nationales de Fontainebleau.

 

 

5. Sources complémentaires

Bibliographie
Ministère de la Justice. Ducret (Anne) et Perrier (Élisabeth), sous la direction de Banat-Berger (Françoise). Justice, les archives contemporaines de l'administration centrale, guide de recherches. - Paris, La Documentation Française, 1997.- 312 p.
Direction de la protection judiciaire de la jeunesse : p. 199-219

 

 

7. Contrôle de la description

Contrôle de la description

Ministère de la Justice et des Libertés, Secrétariat général, Service de l'administration centrale, Département des archives, de la documentation et du patrimoine, novembre 2010.

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